Après l'effervescence urbaine de Montréal et de la colocation en grand nombre, nous voici installés sur l'île de Wolfe Island, la plus grande de l'archipel des Milles-Iles, situé sur le fleuve St Laurent, à la frontière entre l'Ontario et les Etats-Unis.
Comment avons-nous atterri ici ? Nous nous sommes inscrits sur le site de woofing Canada afin de trouver des points de chute pour notre périple. C'est donc notre première expérience en tant que WWOOFers.
Vous n'avez jamais entendu parler de woofing ? Le mot woofing est dérivé de l'acronyme WWOOF : "World Wide Opportunities On Organic Farms".  Il est né en Grande-Bretagne en 1971, afin de participer au développement des fermes biologiques, et depuis, cela s'est étendu à beaucoup de domaines et de pays. Voir le site officiel.

Ici, à Wolfe Island, nous ne sommes pas dans une ferme, mais dans un centre de yoga "Shanti Retreat" qui accueille des personnes souhaitant se ressourcer, faire du yoga, manger végétarien (et principalement biologique et local), profiter de la sérénité et des différentes activités qu'offre ce lieu un rien paradisiaque : nager dans le fleuve, faire du trampoline sur l'eau, canoe-kayak, faire un tour en vélo, admirer le coucher de soleil, faire la sieste dans un hamac, écouter le chant des oiseaux...
En échange de cours de yoga, de temps de méditation et de toutes ces différentes activités, nous aidons environ 5-6 heures par jour, 6 jours par semaine. Donc, on ne lambine pas ;)
Alex aide plutôt au nettoyage, à la vaisselle, à donner des conseils et idées pour un projet de cookbook. Quant à moi, j'aide à préparer les mets végétariens, à faire le ménage des chambres, etc, ainsi qu'au projet du cookbook en réalisant les photos manquantes.
Nous sommes ravis d'avoir retrouvé un rythme "normal", c'est-à-dire lever vers 8 heures, coucher vers 23 heures et avec des journées remplies d'activités variées... et de découvertes !
Ah oui, au fait, l'Ontario est une province canadienne anglophone, alors bonjour l'accent bien français ;) mais on arrive bien à se comprendre, juste un peu de mal à s'exprimer parfois, ce qui ne nous a pas empêché de jouer avec une américaine (volontaire ici comme nous), au Trivial Poursuit et au petit bac !